7. La bénédiction des prêtres (birkat cohanim) Répétition de la ‘Amida par l’officiant Ordonnancement de la prière du matin Deuxième et troisième paragraphes du Chéma La mitsva de réciter le Chéma Tsitsit et téphilines pendant l’office de Cha’harit
- Obligations de l’homme envers Dieu -

Néfilat apayim et supplications (Ta’hanounim)

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Néfilat apayim et supplications (Ta’hanounim)

Après la ‘Amida, on a coutume de « tomber sur sa face » (Néfilat apayim) et d’adresser des supplications à l’Éternel, béni soit-Il. Par cela, nous pratiquons la prière sous toutes ses formes : les bénédictions du Chéma sont récitées assis, la ‘Amida debout, et les supplications (Ta’hanounim) qui la suivent dans cette esquisse de prostration.

La prière de Néfilat apayim n’est pas une obligation, mais elle possède une valeur particulière : elle est utile en temps de détresse, car elle exprime l’abolition du moi à l’égard du Créateur, allant jusqu’au don total de sa personne. Tout se passe comme si l’homme disait au Maître du monde : « Tous mes sens et mes membres sont annihilés devant Toi, fais de moi ce que bon te semble, car je suis entièrement à Toi. »

Jadis, on avait l’usage, pour accomplir la « chute de la face », de tomber en prostration, étendu de tout son long sur le sol, bras et jambes déployés, ou de se prosterner, c’est-à-dire de s’agenouiller et de baisser la tête en l’appliquant au sol. De nos jours, la coutume de la prostration ou de la prosternation n’est plus observée, car on craint que cette prière, qui doit être dite dans l’abolition du moi, ne soit pas dite avec assez de sincérité. De nombreux décisionnaires séfarades poussent plus loin cette crainte : selon eux, on n’esquisse même pas la « chute » en se penchant sur le côté ; on récite le texte simplement assis. La coutume ashkénaze et d’une partie des communautés séfarades consiste à s’incliner et à appuyer la tête sur le bras, ce qui représente un certain degré de « chute de la face ».

Puisque la prière de Nefilat apayim exprime la « brisure du cœur », par l’annihilation du corps et le don de l’âme, on ne la récite pas le Chabbat, les jours de fête, ni lorsqu’une célébration heureuse a lieu, telle qu’une circoncision ou un mariage.

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