Prière du voyageur Délivrance du pays par la construction de villages Quand on voit des sages, des savants Belles créatures Bénédictions pour le renouvellement de la nature Bénédictions de la vision Bénédictions des parfums Bénédiction Acher yatsar Bons usages au cours du repas Bénédiction Hatov vé-hamétiv pour un vin supplémentaire Le vin Bénédiction des cinq espèces de céréales Récitation du Birkat hamazon Birkat hamazon Bénédiction sur le pain Ablution des mains avant le repas Bénédictions qui suivent la consommation Bénédictions qui précèdent la consommation : quelques règles Bénédictions qui précèdent la consommation Sens de la bénédiction
- Obligations de l’homme envers Dieu -

Birkat Hagomel

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Birkat Hagomel

Celui qui échappe à un danger récite la bénédiction suivante : Baroukh Ata Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, hagomel le’hayavim tovot, ché-guemalani kol tov (« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui prodigues aux coupables des bontés, et qui m’as comblé de tout bien »). En d’autres termes, bien que nous ayons des fautes à cause desquelles nous risquons d’être considérés comme « coupables », l’Éternel, béni soit-Il, nous prodigue des bontés et nous sauve des dangers.

Quatre types de personnes doivent réciter la bénédiction Hagomel (« … qui prodigues… ») : a) ceux qui, ayant pris la mer, reviennent sur la terre ferme, si leur voyage en mer comportait un danger pour l’intégrité de la personne ; b) ceux qui marchent dans le désert, en un lieu dangereux, et qui reviennent dans un endroit habité ; et ceux qui ont subi un accident de la route qui comportait un certain danger ; c) les malades qui ont guéri d’une maladie comportant un certain danger ; d) les détenus quand ils sont libérés d’une réclusion prolongée ou dangereuse.

L’accouchée, elle aussi, récite la bénédiction Hagomel, puisque l’accouchement présente aussi un certain danger.

Les soldats qui se livrent à une opération sécuritaire présentant un certain danger récitent, quand ils terminent la période affectée à cette opération, la bénédiction Hagomel.

La bénédiction Hagomel doit se réciter au sein d’un minyan ; et il est bon de la réciter à l’occasion de la lecture de la Torah, à la synagogue.

Quand un mineur est sauvé d’un danger, il ne récite pas de bénédiction, car la responsabilité de sa sûreté repose sur ses parents.

Celui qui, de manière miraculeuse, est sauvé d’un grand danger – qui cause généralement la mort de ceux qui y sont exposés – par exemple, celui sur qui s’est effondré un grand immeuble, et que l’on a retrouvé vivant après avoir creusé entre les décombres, ou celui sur qui plusieurs balles ont été tirées, qui ont atteint la moitié supérieure de son corps – récitera, quand il reverra le lieu où il avait été sauvé : Baroukh Ata Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, ché’assa li ness bamaqom hazé (« Sois loué, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui as fait un miracle en ma faveur, en ce lieu. »

Bénédictions Chéhé’héyanou, Hatov vé-hamétiv, Dayan ha-émet Bénédictions Chéhé’héyanou, Hatov vé-hamétiv, Dayan ha-émet Fruits nouveaux