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- Obligations de l’homme envers Dieu -

Bénédictions Chéhé’héyanou, Hatov vé-hamétiv, Dayan ha-émet

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Bénédictions Chéhé’héyanou, Hatov vé-hamétiv, Dayan ha-émet

Pour un achat réjouissant, ou la réception d’un cadeau réjouissant – par exemple pour un habit neuf, un ustensile ou un meuble neuf –, on dit : Baroukh Ata Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, chéhé’héyanou, véqiyemanou, véhigui’anou lazman hazé (« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui nous as fait vivre, nous as maintenus, et nous as fait parvenir à cette époque »).

Lorsque la jouissance est partagée par deux personnes ou davantage, par exemple quand un couple marié a acheté ou a reçu en cadeau des ustensiles ménagers neufs, on dit : Baroukh Ata Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, hatov vé-hamétiv (« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui es bon et bienfaisant »), ce que l’on entend ainsi : bon pour moi, et bienfaisant pour d’autres.

De même, si un individu seul a reçu un cadeau d’argent, ou gagné à un tirage au sort, ou reçu un héritage, il récitera la bénédiction Chéhé’héyanou ; si les bénéficiaires sont deux, ils réciteront Hatov vé-hamétiv.

Même pour une bonne nouvelle, on dit la bénédiction. Par conséquent, si l’on entend que l’on a gagné une somme d’argent particulièrement grande, on la récitera au moment où l’on entend la nouvelle. Si l’on n’est pas certain qu’elle soit fiable, on la récitera quand l’argent passera dans son patrimoine. Pour deux associés en l’affaire, ou des époux, on récitera Hatov vé-hamétiv.

Pour une mauvaise nouvelle, on dit : Baroukh Ata Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, Dayan ha-émet (« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, Juge de vérité »). C’est par exemple le cas lorsqu’une personne apprend que quelqu’un qui lui était très cher est mort. De même, si l’on apprend que l’investissement que l’on avait fait est perdu, ou qu’il a été décidé que l’on subirait un procès difficile, ou que l’on a été condamné à une peine judiciaire, on récite la bénédiction Dayan ha-émet. Si l’on obtient gain de cause dans son procès, on dit Chéhé’héyanou.

Si l’on entend que son fils ou son père a réalisé un bénéfice particulièrement grand, et que l’on s’en réjouisse, on dira Chéhé’héyanou. Si l’on entend que ce proche parent a essuyé une perte importante, et qu’on s’en attriste, on dira Dayan ha-émet.

Si l’on apprend qu’il a été décidé de rehausser son salaire, ou que l’on soit monté en grade de façon imprévue, on dira Chéhé’héyanou. Si l’on a l’intention d’organiser une fête à cette occasion, il est bon de repousser au moment de la fête cette bénédiction.

Même si l’on apprend que l’on a réussi son permis de conduire, ou que l’on a reçu une note élevée à un examen important, on dira – si l’on se réjouit de cela – la bénédiction Chéhé’héyanou.

Par ces bénédictions, celui qui les prononce se ressouvient que c’est l’Éternel qui dirige tout ; par cela, sa joie sera plus profonde, grâce à quoi il se préparera à faire une utilisation souhaitable de l’abondance de bien que l’Éternel lui donne. Et même quand, à Dieu ne plaise, quelqu’un est frappé par un malheur, il peut, parce qu’il sait que ce malheur même a un sens, et quoiqu’il ne le comprenne pas pour l’instant, s’élever et construire sa vie, en ayant foi dans le fait que tout vient de Dieu, pour le bien. Celui qui, par contre, ne croit pas, est pénétré, transpercé par sa douleur sans qu’il y voie de remède ni de sens.

Bénédiction d’une naissance : pour la naissance d’un garçon, les parents disent Hatov vé-hamétiv ; pour la naissance d’une fille, Chéhé’héyanou. Un grand-père, une grand-mère, qui sont heureux au moment où ils voient leur petit-enfant pour la première fois, récitent Chéhé’héyanou.

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