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Les téphilines sont deux petits boîtiers carrés, faits dans le cuir d’un animal pur, et qui contiennent chacun quatre paragraphes de la Torah écrits sur parchemin : Qadech li khol bekhor (« Consacre-moi tout premier-né », Ex 13, 1-10), Véhaya ki yeviakha (« Il adviendra, quand l’Éternel t’aura conduit… », Ex 13, 11-16), et les deux paragraphes que l’on trouve également dans la mézouza : Chéma Israël et Véhaya im chamoa’. Dans ces paragraphes, en effet, sont mentionnés les principes de la foi et de la Torah d’Israël, la sortie d’Égypte, la valeur de la terre d’Israël, la rétribution de l’observance des mitsvot. Les paragraphes des téphilines doivent être écrits à la plume sur parchemin, et le scribe doit vouer cet ouvrage à la sainteté des téphilines (lé-chem qedouchat téphilin). L’un des boîtiers est destiné à être porté sur le bras ; dans ce boîtier, les quatre paragraphes sont écrits sur un seul et même parchemin. L’autre boîtier est destiné à la tête, et il est subdivisé en quatre compartiments ; à l’intérieur de chacun d’entre eux, est placé le parchemin d’un paragraphe. On attache aux boîtiers des lanières de cuir colorées en noir, afin qu’on puisse attacher les téphilines au bras et à la tête.
Les téphilines sont le signe distinctif du peuple d’Israël, signe que nous sommes liés à l’Éternel, en tant que ses enfants et en tant que ses serviteurs. Par cela, nous sommes couronnés d’un diadème de splendeur, par lequel se révèle la sainteté divine dans le monde.
Les téphilines sont écrites sur un parchemin provenant d’une peau animale, afin de lier les valeurs de la foi et de la sainteté aux côtés matériels de l’existence.
Le Chabbat et les jours de fête, on ne met pas les téphilines, car la sainteté de ces jours constitue déjà un signe distinctif de notre lien avec l’Éternel ; il n’est donc pas nécessaire d’y mettre les téphilines.
