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Le sacrifice perpétuel et l’encens

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Le sacrifice perpétuel et l’encens

Le sacrifice perpétuel (qorban tamid) consistait en un agneau, que les prêtres sacrifiaient chaque matin et chaque soir sur l’autel extérieur ; il s’agit là du sacrifice le plus important. Par son oblation au nom de la collectivité d’Israël, toutes les créatures de l’univers se reliaient à leur source.

L’itinéraire de la vie est composé de la naissance, de la croissance, puis à la fin de la mort. Chaque jour des hommes, des animaux, des végétaux meurent, et la question se pose de la signification de tout cela. Par l’oblation du sacrifice journalier, un sens était donné au cycle de la vie. Toutes les créatures du monde aspirent à la perfection. Une part de l’élévation se produit par l’effet de la croissance et du développement ; puis, quand le monde devient trop étroit et ne permet plus la continuation de la croissance, l’esprit se sépare du corps et continue de s’élever, telle une offrande, vers sa Source.

L’encens aromatique, lui aussi, était offert chaque jour, matin et soir. Mais alors que le sacrifice perpétuel exprimait le lien manifeste unissant Israël à Dieu – de sorte qu’on l’offrait sur l’autel extérieur, placé dans la cour du Temple –, l’encens, dont s’épandait le bon parfum, reflétait le lien intérieur entre Israël et Dieu ; c’est pourquoi l’encens était fumé sur l’autel intérieur, dans le sanctuaire.

L’encens était composé de onze plantes réduites en poudre. Dix d’entre elles correspondaient aux dix degrés de la sainteté, par lesquels le monde fut créé ; une onzième, importante, était le galbanum (‘helbena), dont l’odeur était mauvaise, et qui fait allusion aux pécheurs d’Israël : tant que ces derniers sont reliés à la collectivité, eux aussi s’adjoignent à la sainteté, et leur odeur elle-même devient bonne.

De même que l’encens exprimait l’unité d’Israël, de même le texte de la prière, fixé par les sages, est-il destiné à l’ensemble du peuple juif. À partir de sa prière en faveur de toute la collectivité d’Israël, chaque individu peut poursuivre et prononcer, pour lui-même, une prière particulière, par laquelle il demande à être béni, et à pouvoir apporter sa contribution au parachèvement du monde.

Le centre spirituel Le centre spirituel Prémices (bikourim) Le sanctuaire, source de l’inspiration Inspiration que l’on tire du service des prêtres au Temple Pureté Le mont du Temple Souvenir de la destruction du Temple Quand le peuple marche dans les chemins de Dieu