Le sacrifice perpétuel et l’encens Le bassin, les « miroirs des femmes qui engendrèrent des légions » L’autel extérieur – sacrifices L’autel de l’encens Le chandelier La table Les trois ustensiles qui se trouvaient dans le qodech Le saint des saints
- La foi, le peuple et la terre -

Le centre spirituel

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Le centre spirituel

Le Temple était le centre spirituel vers lequel se rassemblaient les Israélites lors des trois fêtes de pèlerinage, ainsi que d’autres jours, chacun suivant son désir. L’une des mitsvot sur lesquelles s’appuyait cette centralité du Temple était la seconde dîme (ma’asser chéni). Pendant quatre années, au sein du cycle des sept ans de la chemita, on avait l’obligation de prélever environ neuf pour cents de sa récolte pour la seconde dîme, et l’on devait manger cette part – ou les aliments que l’on achetait avec l’argent de son rachat – à l’intérieur des murailles de Jérusalem, en état de pureté.

Tel était aussi le sens de la mitsva de la dîme des bestiaux, obligeant à prélever une bête sur dix, que l’on conduisait à Jérusalem pour qu’elle y fût offerte en sacrifice rémunératoire, et pour que l’on mangeât de sa chair lors des repas obligatoires de la fête. Ainsi, les enfants d’Israël se livraient à un repos spirituel, près du site du Temple, jouissant de repas de fête et écoutant les leçons des grands maîtres de la Torah de Jérusalem.

Plus grande était la bénédiction que l’on méritait, plus on pouvait prolonger le séjour de sa famille à l’ombre de la Présence divine, à Jérusalem, et honorer les pauvres en les conviant à ses repas. Si l’on avait des enfants capables de se livrer à l’étude de la Torah, on les encourageait, grâce à l’argent de la dîme, à rester à Jérusalem pour y étudier la Torah et y consommer la seconde dîme. 

Prémices (bikourim) Prémices (bikourim) Le sanctuaire, source de l’inspiration Inspiration que l’on tire du service des prêtres au Temple Pureté Le mont du Temple Souvenir de la destruction du Temple Quand le peuple marche dans les chemins de Dieu