Le chandelier d’or exprimait la valeur de toutes les sagesses et de tous les arts du monde. Il était doté de sept branches ornées, correspondant aux diverses sagesses et aux divers arts qui, tous, sont divins, puisqu’ils traitent de la compréhension du monde que Dieu créa, comme l’indique la bénédiction que nous devons réciter lorsque nous voyons un grand maître des sciences du monde : Baroukh… ché-natan mé-’hokhmato lé-vassar va-dam (« Béni sois-Tu… qui as donné de sa sagesse à un être de chair et de sang ») (cf. ci-après, chap. 23 § 19).
La sagesse de la Torah est liée au qodech ha-qodachim, le saint des saints ; aussi est-elle appelée ‘hokhma pnimit (sagesse intérieure), tandis que les autres sagesses sont liées au qodech, partie extérieure du sanctuaire, de sorte que, par rapport à la sagesse toranique, elles sont appelées ‘hokhmot ‘hitsoniot (sagesses extérieures). Plus les sagesses extérieures sont étudiées au nom du Ciel (lé-chem Chamaïm), en se reliant au saint des saints, plus elles puisent de sa sainteté et s’élèvent.