Les idoles étaient-elles utiles ? Tendance à la foi et penchant à l’idolâtrie Le don de la Torah Amour et crainte de l’Éternel
- La foi, le peuple et la terre -

Combinaison des deux premiers des Dix commandements

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Combinaison des deux premiers des Dix commandements

Quand on commet la faute d’idolâtrie, on ravale la révélation du divin à une statue déterminée, ou à la notion qu’est censée représenter une image déterminée. Dès lors, la foi et la conscience, dans tous les domaines de l’existence, se réduisent à la mesure de ces conceptions limitées. La conséquence en est que l’homme n’est plus capable d’échapper à la réalité limitée dans laquelle il vit, avec tout le mal qui s’y attache ; dès lors, il n’est plus capable de s’élever moralement, ni d’agir afin de changer la réalité pour le bien.

Les adeptes des conceptions idolâtres justifiaient les actes des gouvernants pervers, qui tuaient, opprimaient et asservissaient, en ce que, selon eux, ils agissaient comme des divinités, et sous le patronage de celles-ci. C’est pourquoi la Torah a frappé d’un grave interdit la fabrication de statues et d’images destinées à représenter l’objet de la foi. À ce titre, il est également interdit de donner à Dieu quelque définition, intellectuelle ou morale, car toute définition mettrait l’accent sur telle valeur de préférence aux autres, de sorte que la foi n’exprimerait plus l’infini divin, qui est au-delà de toute limite ou définition relative à telle valeur.

En pratique, puisque toute foi idolâtre est restreinte et bornée ; des objections s’élèvent contre elle, eu égard à toutes les valeurs qu’elle n’inclut pas ; ces objections vont croissant, jusqu’à ce que l’homme se trouve contraint de la renier. Cependant, parce qu’il recherche la foi, il trouvera quelque autre conception idolâtre pour remplacer la première. Et puisqu’elle est idolâtre aussi, l’homme sera de nouveau déçu, et la reniera. Ainsi, l’humanité est balancée entre la foi païenne et le reniement, sans que son âme trouve le repos.

Ce n’est qu’en se détournant entièrement de toute idolâtrie que l’homme peut parvenir à une foi pure en l’Éternel un, qui créa l’ensemble de l’univers, toutes les créatures de la nature, toutes les idées et valeurs du monde spirituel, mais qui, Lui-même, est au-dessus de toute définition. Telle est la foi dans l’unité (émounat hayi’houd). Contre cette foi pure, point d’objections qui éveillent le reniement. Elle mène l’homme qui s’y attache à une progression et à une élévation constante dans les chemins de l’Éternel. Une telle foi permet au peuple d’Israël de recevoir la Torah et les mitsvot, par le biais desquelles il peut s’attacher aux voies divines, et ajouter à la vie, jusqu’au parachèvement du monde en la royauté du Tout-Puissant.

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