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Malades dont l’état n’est pas dangereux

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Malades dont l’état n’est pas dangereux

Même au malade dont les souffrances sont importantes, il est interdit de manger ou de boire, même la moindre quantité, tant qu’aucun danger n’est à craindre pour sa vie. Cela, parce que l’obligation de jeûner est de rang toranique. Seul un danger vital repousse cette obligation. C’est ce qui différencie le jeûne de Kipour des autres jeûnes de l’année : les malades doivent observer le jeûne de Kipour, tandis qu’ils sont exemptés de celui du 9 av ; quant aux jeûnes courts, même les femmes enceintes ou qui allaitent en sont exemptées (cf. ci-après, chap. 37 § 6).

Absorption de comprimés : il est permis à un malade d’avaler des comprimés médicamenteux pour se soigner, le jour de Kipour ; de même, il est permis à ceux qui en ont besoin d’avaler des somnifères ou des médicaments de ce genre, car les comprimés ne sont pas considérés comme de la nourriture. Cela, à condition que ces comprimés n’aient pas un bon goût, et qu’on les avale sans eau.

Il est permis à ceux à qui le jeûne cause une grande souffrance d’avaler des comprimés ayant pour effet de les soulager. Par conséquent, il est permis à ceux qui souffrent d’un mal de tête en raison du manque de café, de prendre des comprimés contenant de la caféine, ou des comprimés ayant pour effet de calmer les maux de tête. De même, il est permis aux migraineux de prendre des comprimés visant à prévenir l’apparition des douleurs. 

Si l’on n’est pas capable d’avaler les médicaments sans eau, on mâchera le comprimé amer puis on l’avalera ; ou bien on mêlera à un peu d’eau du savon (cachère) qui en altérera le goût, grâce à quoi on avalera le comprimé.

 

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