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La faute du premier homme

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La faute du premier homme

« L’Éternel-Dieu donna ordre à l’homme en ces termes : “De tout arbre du jardin du mangeras ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras point, car du jour où tu en mangerais, tu mourrais » (Gn 2, 16-17). L’homme subsiste par ce qu’il assimile en lui-même, idées comme aliments. L’Éternel donna ordre à l’homme de manger et de tirer jouissance de tout arbre du jardin, parce que l’homme a la faculté d’en assimiler les fruits, d’en trier le bien et d’en rejeter le mal sans être emporté par ce dernier. Mais l’Éternel avertit l’homme de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, parce que, dans ce fruit, se trouvaient mêlés des facettes positives et négatives d’une telle puissance qu’il était au-dessus des forces humaines de trier le bien d’entre le mal. En manger, c’était pour l’homme s’exposer à ce que le mal que ce fruit contenait entrât dans son corps et dans son esprit, et entraînât sa mort. À ce propos, c’est là le fondement d’un conservatisme de bon aloi, qui prend garde de se laisser séduire par des idées nouvelles et dangereuses : quoiqu’elles puissent présenter des côtés positifs, le côté négatif qui est en elles risque de détruire les choses positives qu’offre la vie.

Mais l’homme fauta, mangea du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et fut sanctionné en étant chassé du jardin d’Éden, vers une terre qui fut maudite à cause de cette faute ; une terre telle que, pour y subsister, l’homme devrait se livrer à un rude travail, jusqu’à ce qu’il meure et que son corps retourne à la terre d’où il avait été pris. Ses enfants après lui, de génération en génération, devraient tirer le pain de la terre à la sueur de leur front ; et suivant un parcours exténuant, semé de crises, ils perfectionneraient le monde et le développeraient. Nous voyons que le propos de la sanction était d’amener l’homme à la destinée qui lui avait été affectée dès l’abord. Seulement, au lieu que cela se fît de manière facile et agréable, par un apprentissage autonome, c’est par un processus long, rempli d’épreuves et de dures souffrances, que cela se pourrait accomplir, épreuves et souffrances par lesquelles l’homme apprendrait à progresser. Cependant, une fois la réparation achevée, quand le mal se retournera en bien, l’humanité parviendra à un niveau supérieur à celui du premier homme au jardin d’Éden. Car le niveau des repentis (ba’alé techouva), qui transforment le mal en bien, est supérieur à celui des justes, qui se sont toujours abstenus du mal, et n’ont jamais exprimé que le parfait bien dans leur vie.

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