Signification de la peine de mort selon la Torah Préjudices ; « œil pour œil » Les témoins Les juges
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Règles toraniques dépendant de l’ordination des sages

1 minutes à lire

Règles toraniques dépendant de l’ordination des sages

La Torah a prévu le paiement d’amendes pour ceux qui ont porté atteinte à leur prochain. Ainsi de celui qui a séduit une jeune fille et l’a conduite à la faute : s’il veut l’épouser, il devra le faire ; s’il ne le veut pas, il devra lui verser un dédommagement égal à la somme fixée pour la dot des vierges (mohar habetoulot) (Ex 22, 15-16). De même, une amende frappe le voleur surpris en flagrant délit : celui-ci doit une somme double de la valeur de la chose volée (Ex 22, 3).

Mais pour mettre en œuvre le droit de la Torah, les juges doivent être ordonnés par leurs maîtres, suivant une chaîne continue, de maître à disciple, depuis Moïse notre maître. Or, puisque l’ordination des sages ne peut exister qu’en terre d’Israël, elle fut annulée à la suite de la destruction du Temple et de l’exil, et les juges perdirent leur pleine autorité. S’ils jugent de nos jours, c’est en tant que délégués des sages précédents. Dès lors, ils ne jugent qu’en ce qui est indispensable à l’existence de la société ; mais les amendes, destinées à élever le peuple, afin que celui-ci soit une nation de prêtres et un peuple saint, furent annulées. Par conséquent, la peine que l’on prononce de nos jours contre le voleur, par exemple, est de payer la contre-valeur de la chose volée, et non le double. Toutefois, quand il y a à un cela une grande nécessité collective, la responsabilité incombe aux sages, même s’ils n’ont pas reçu l’ordination, de fixer des directives et des amendes afin de régler la vie sociale.

La justice, telle que la halakha la prévoit La justice, telle que la halakha la prévoit Le système judiciaire idéal