- La famille juive - La famille juive -

Actes interdits au titre de l’adultère

2 minutes à lire

Actes interdits au titre de l’adultère

Le principe est que l’amour et la passion doivent être tournés vers la construction du lien sacré unissant le couple. Et dès lors que l’on tourne cette passion dans une autre direction, elle est incluse dans l’interdit d’adultère et dans les relations interdites (guilouï ‘arayot). Une forme fréquente d’adultère est celle par laquelle un homme a commerce avec une femme mariée : il y a là une grave trahison de l’alliance matrimoniale, et une perversion de la faculté merveilleuse et sacrée d’amour.

Une autre forme de relations interdites est le fait d’avoir commerce avec un membre de sa famille, ce qui inclut les relations charnelles de l’homme avec sa mère, sa tante, sa sœur, sa fille, la femme de son frère, la femme de son père. Après le mariage, l’interdit inclut aussi les proches parentes de sa femme : la mère de celle-ci, sa sœur, sa fille. Ces interdits s’appliquent corrélativement à la femme.

Une autre forme de relations interdites est l’union entre mâles. Une autre est l’union avec un animal. Ces interdits sont, eux aussi, du niveau de gravité le plus élevé.

Il est interdit d’avoir des relations charnelles dans un cadre extra-matrimonial, avec une femme célibataire, veuve ou divorcée. Quand la femme est nida, il s’ajoute à cela le grave interdit de nida, qui est plus sévère encore. Toutefois, puisqu’il n’y a pas, dans ces types de relations, de trahison commise par une femme mariée, ni d’élément incestueux, un enfant qui en naîtrait ne serait pas mamzer.

Un autre interdit est celui d’émettre vainement sa semence (par une masturbation qui se produit en dehors du cadre des relations conjugales). Cet interdit est, certes, significativement plus léger que les précédents, et de nombreux auteurs estiment qu’il est de rang rabbinique seulement. Le motif de l’interdit est que cette passion doit être entièrement dirigée vers la relation sanctifiée entre l’homme et sa femme, et qu’il ne faut pas la perdre pour un profit autre. Aussi est-il également interdit à la femme de se masturber en dehors  du cadre des réjouissances qu’elle a avec son mari, et, plus encore, de le faire avec une autre femme.

Cas du mamzer Cas du mamzer Interdits matrimoniaux Règles de pudeur Ne pas porter les vêtements du sexe opposé : conservation de l’identité sexuelle Interdit de l’isolement (yi’houd) avec une personne de sexe opposé L’engagement matrimonial Évolutions de la halakha en matière de droit matrimonial Obligations matrimoniales, jadis et de nos jours Divorce La sota Procédure de divorce Causes du divorce La femme empêchée (‘agouna) Contrainte exercée pour que l’acte de divorce soit remis Cas dans lesquels le statut de la femme est fragile Les valeurs familiales