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Quelques règles relatives aux matanot la-évionim et aux michloa’h manot

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Quelques règles relatives aux matanot la-évionim et aux michloa’h manot

C’est dans la journée de Pourim (et non le soir) que sont prescrits l’envoi de mets à son prochain et les dons aux pauvres. Si l’on transmet cela la nuit, on n’est point quitte de son obligation.

Si l’on n’a pas trouvé de pauvres à qui donner de l’argent à Pourim, on mettra de côté ses dons pendant la journée de Pourim, et on les gardera jusqu’au moment où l’on sera en mesure de les transmettre à des pauvres. En revanche, l’envoi de présents alimentaires à son prochain doit se faire le jour même de Pourim, car c’est alors qu’il nous est prescrit d’accroître l’affection et la joie entre amis.

Si l’on craint de ne pas trouver de pauvres à Pourim, on déposera chez un administrateur d’œuvre sociale, avant Pourim, l’argent destiné aux présents, afin que, le jour de Pourim, il le distribue en tant que mandataire à deux pauvres. De même, si l’on doit passer seul la journée de Pourim, on pourra préparer des mets et les déposer chez un tiers, qui sera chargé de les remettre pour son compte à tel ami. Si l’on n’a pas eu soin de faire cela d’avance, on téléphonera à tel ami, le jour de Pourim, pour lui demander de donner de sa part un michloa’h manot à tel autre ami.

La mitsva de michloa’h manot est destinée à accroître l’affection entre l’homme et son prochain ; aussi celui qui a envoyé des mets à son prochain de manière anonyme n’a point accompli la mitsva. Par contre, les matanot la-evionim sont comparables à de la tsédaqa ; leur propos est d’aider le pauvre de la meilleure façon. Aussi est-il préférable, quand c’est possible, de donner les présents aux pauvres de manière anonyme, ou par le biais de l’administrateur de la caisse de tsédaqa, afin qu’ils n’éprouvent pas de honte.

La joie de Pourim illumine toute l’année La joie de Pourim illumine toute l’année