Les malades sont dispensés de jeûner le 9 av. Est considéré comme malade celui qui est contraint de cesser son activité et de se coucher. Même une personne faible, qui sait que, si elle jeûnait, il serait hautement probable qu’elle tombât malade, est dispensée de jeûner. De même, celui qui souffre d’ulcère gastroduodénal, ou d’une forte migraine, est dispensé de jeûner, car le jeûne risque d’accentuer son mal.
Celui qui est, en raison d’une maladie, est dispensé de jeûner, peut prendre dès le matin un repas complet et boire selon son besoin. Toutefois, il convient de ne pas se délecter de son repas, par la consommation d’aliments superflus. Les malades qui doivent prendre un traitement médicamenteux de manière régulière – par exemple, ceux qui ont commencé à prendre des antibiotiques, ou les malades chroniques – doivent continuer à se soigner pendant le jeûne. Simplement, on avalera ses médicaments sans eau, ou bien avec de l’eau mêlée d’un peu de savon liquide, qui en altérera le goût.
Femmes enceintes : bien qu’elles souffrent de diverses indispositions, comme il arrive pendant la grossesse, elles doivent jeûner le 9 av, car elles ne sont pas considérées comme malades. Mais si elles souffrent d’une faiblesse particulière, elles prennent le statut de malade, et sont dispensées à ce titre de jeûner le 9 av. Celle qui a des doutes à ce sujet commencera à jeûner ; puis, si elle se sent faible, au point d’être passée du statut de femme enceinte ordinaire à celui de malade, elle mangera et boira.
Les femmes qui allaitent ont l’obligation de jeûner le 9 av. Celle qui éprouve une faiblesse telle qu’elle quitte le statut de femme allaitante ordinaire et prend celui de malade, sera autorisée à manger et à boire.
La parturiente, jusqu’au trentième jour à compter de l’accouchement, est considérée comme malade, et dispensée du jeûne.