Jeûne de Guedalia, 3 tichri Le 9 av Le 17 tamouz Le 10 téveth
- Chabbat, fêtes et solennités -

Les jeûnes courts

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Les jeûnes courts

Lorsque les prophètes instituèrent quatre jeûnes après la destruction du premier Temple, les règles qu’ils leur fixèrent étaient semblables à celles qui caractérisent le jeûne de Yom Kipour : ces jeûnes duraient un jour entier, du soir au soir, et étaient marqués par d’autres privations. Telle fut la coutume pendant les soixante-dix années de l’exil de Babylone, ainsi que dans les pénibles années qui suivirent la destruction du second Temple, années pendant lesquelles eut lieu la révolte de Bar Kokhba, la chute de Béthar et de la Judée.

Mais cent cinquante ans environ après la destruction du second Temple, commença une période moins difficile : d’un côté, il n’y avait plus de durs décrets pesant sur Israël ; de l’autre, le Temple restait détruit. Il fut donc admis, parmi le peuple juif, que, jusqu’à la reconstruction du Temple, seul le jeûne du 9 av – date à laquelle les deux Temples furent détruits – garderait toutes ses rigueurs, tandis que les autres jeûnes seraient d’application plus indulgente.

Il existe trois différences principales entre les trois jeûnes courts (17 tamouz, jeûne de Guedalia et 10 téveth) et le 9 av. a) Le jeûne du 9 av dure une journée complète, tandis que les jeûnes courts ont lieu le jour seulement, de l’aube à la tombée de la nuit. b) Le jeûne du 9 av comporte également les interdits de se laver, de s’oindre, de porter des chaussures de cuir et d’avoir des relations conjugales, tandis que, lors des jeûnes courts, il est seulement interdit de manger et de boire. c) Les femmes enceintes, celles qui allaitent et les personnes malades sont dispensées des jeûnes courts ; le 9 av, seuls les malades sont dispensés de jeûner, tandis que les femmes enceintes ou qui allaitent en ont l’obligation. (À Kipour, même les malades doivent jeûner, et seuls les malades dont l’état est dangereux en sont dispensés ; cf. ci-dessus, chap. 35 § 9-10).

Les enfants, avant leur bar-mitsva ou leur bat-mitsva, sont dispensés des jeûnes institués par les sages. Les nouveaux mariés, par contre, sont tenus d’observer ces jeûnes.

Les trois semaines ; les neuf jours Les trois semaines ; les neuf jours Coutumes de deuil des neuf jours Repas de séparation (sé’ouda mafséqet) Interdits du 9 av Malades Usages de deuil Le 10 av 9 av tombant un Chabbat, report du jeûne Le 15 av