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9 av tombant un Chabbat, report du jeûne

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9 av tombant un Chabbat, report du jeûne

Quand tich’a be-av tombe un Chabbat, le jeûne est repoussé au dimanche. Le Chabbat, on mangera et l’on boira comme pour tout autre Chabbat, et l’on ne manifestera aucun signe de deuil. À partir du coucher du soleil, à l’approche de l’issue de Chabbat, on s’abstient de manger et de boire.

Dès lors que le Chabbat est terminé et que le jeûne a commencé, il est impossible de faire la Havdala sur du vin. Pour qu’il soit permis d’accomplir une mélakha (travail profane), il faut dire préalablement : Baroukh hamavdil bein qodech le’hol (« Béni soit Celui qui distingue entre le saint et le profane »). De plus, on récite la bénédiction de la bougie, à l’issue de Chabbat, car cette bénédiction est indépendante de celle du vin : elle est simplement l’expression de notre reconnaissance pour la création du feu, qui se révéla à Adam, le premier homme, à l’issue de Chabbat (cf. ci-dessus, chap. 26 § 24).

À l’issue du jeûne, avant de manger et de boire, on doit réciter la Havdala sur une coupe de vin, qui se résume à deux bénédictions : Haguéfen et Hamavdil ; en revanche, on ne dit pas la bénédiction des parfums, ni celle de la bougie.

Quand un malade doit manger pendant le jeûne, il doit avant cela réciter la Havdala sur la coupe. Il sera préférable, en ce cas, d’utiliser du jus de raisin, dont la consommation n’est pas réjouissante comme l’est le vin. Un enfant mineur, qui mange le jour de jeûne, n’a pas besoin de réciter la Havdala avant de manger.

 

 

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