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L’interdit de faire souffrir des animaux

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L’interdit de faire souffrir des animaux

C’est une mitsva que de se conduire envers les animaux de manière miséricordieuse et juste, et il est interdit de les faire souffrir, c’est-à-dire de leur causer des douleurs. Il est cependant permis à l’homme d’utiliser des animaux pour les besoins de son travail, comme il était autrefois habituel de faire porter des charges aux ânes et aux mulets, de labourer à l’aide de bœufs ou d’ânes, de monter à cheval, à dos de chameau ou d’âne.

Nos sages enseignent que les animaux furent créés pour servir l’homme. Il faut donc tenir l’équilibre entre ces deux notions, et, quand il y a contradiction entre les besoins de l’homme et le bien-être des animaux, le degré de nécessité pour l’homme doit être mis en balance avec la souffrance qui est causée aux animaux. Par exemple, la consommation de viande est vitale pour l’homme, et l’abattage ne cause à l’animal qu’une douleur légère (cf. ci-dessus, chap. 24 § 10) ; aussi est-il permis d’égorger des animaux afin d’en manger la chair. Mais quand il s’agit de besoins moins vitaux pour l’homme, ou dans le cas où la satisfaction du besoin de l’homme causerait une grande souffrance aux animaux, la question est plus complexe, et la décision halakhique est fixée selon l’estimation de trois principes essentiels :

a) Il y a différents degrés de douleur. Plus la douleur est grande, plus la chose est grave, et ce n’est que rarement, et pour une nécessité très vitale que l’on est indulgent.

b) Plus l’animal est développé, en son cerveau et en son système nerveux, plus il sent la douleur, de sorte qu’il faut davantage tenir compte de sa souffrance. Par exemple, un chien est très développé, aussi faut-il davantage craindre sa souffrance ; les insectes, à l’inverse, sont peu sensibles, de sorte qu’il est permis de les éliminer quand ils causent des nuisances.

c) Plus l’animal, domestique ou sauvage, est utile à l’homme, plus il faut se conduire avec lui de façon miséricordieuse et juste.

 

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