Tant les hommes que les femmes sont tenus à l’observance du Chabbat. Aussi une femme peut-elle réciter le Qidouch et la Havdala pour les membres de sa famille. Cependant, la coutume ordinaire est que le père de famille récite le Qidouch et la Havdala.
La coupe du Qidouch doit avoir une contenance d’au moins 75 ml de vin. Celui qui récite le Qidouch doit boire la majorité de la coupe. Celle-ci doit être jolie, de belle qualité, et propre. Quant à ceux qui écoutent la bénédiction, ils accomplissent une mitsva s’ils boivent un peu de vin à la suite du Qidouch, mais ce n’est pas une obligation : dès lors que celui qui récite le Qidouch boit à la coupe, tous les auditeurs sont acquittés de leur obligation. Les convives doivent attendre en silence, jusqu’à ce qu’ils boivent eux-mêmes du vin. Ceux qui n’ont pas l’intention d’en boire doivent rester silencieux, jusqu’à ce que celui qui récite le Qidouch ait bu la majorité de la coupe.
C’est une mitsva que de réciter le Qidouch sur le vin immédiatement après l’office d’Arvit. De l’entrée de Chabbat jusqu’au Qidouch, il ne faut ni manger ni boire. Mais il est permis de se rincer la bouche ou d’avaler un médicament. De même, dans la journée de Chabbat : après l’office du matin, il est interdit de manger ou de boire avant le Qidouch.
Le Qidouch doit se réciter à l’endroit où se prendra le repas, ou, au moins, en un endroit où l’on mangera un peu de pâtisserie (mézonot). Car la sainteté et la délectation sont liées l’une à l’autre ; aussi, à l’endroit où l’on fait mention de la sainteté du Chabbat, il faut également s’en délecter.
On a coutume de couvrir les pains (‘halot) au moment du Qidouch. Dans la majorité des communautés, l’usage est d’être debout pendant le Qidouch du soir, assis au Qidouch du jour.