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Lois des repas sabbatiques, en pratique

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Lois des repas sabbatiques, en pratique

La mitsva de se délecter du Chabbat s’accomplit par le biais de trois repas. Le premier se prend le soir de Chabbat, le second le jour, avant le midi solaire, le troisième à partir d’une heure et demie suivant le midi solaire, et avant le coucher du soleil. Les sages ont prescrit d’ajouter, dans la troisième bénédiction du Birkat hamazon, une requête particulière en l’honneur du Chabbat : Retsé ve-ha’halitsénou (« Veuille nous délivrer »).

Ces repas doivent être pris avec du pain, ainsi que d’autres aliments savoureux dont on a l’habitude de se délecter, tels que de la viande, du vin, des fruits succulents. Si l’on ne tire pas de plaisir de la viande et du vin, on se préparera, pour les repas de Chabbat, des mets que l’on trouve délectables.

Bien qu’il soit généralement bon de restreindre ses ingestions, cela n’a pas lieu d’être le Chabbat, puisque manger est alors une mitsva. À l’inverse, il ne faut pas exagérer, car une excessive alimentation fatigue, cause une sensation de lourdeur et de dépression ; or il convient que les repas ajoutent à la joie et à la vitalité, qui sustenteront l’étude de la Torah. Ceux qui, cependant, éprouvent de la fatigue en raison du repas, dormiront quelque peu après son achèvement, puis se relèveront énergiquement pour étudier la Torah.

Un malade qui manque d’appétit n’a pas l’obligation de faire, le Chabbat, des repas abondants, puisque ce ne lui serait pas un délice.

Si l’on manque d’appétit pour manger du pain au troisième repas (sé’ouda chelichit), on pourra s’acquitter par le biais d’autres aliments, puisque ce repas est destiné à apporter un supplément de joie. Mais aux premier et deuxième repas, on a l’obligation de manger du pain, en raison de leur grande importance.

La mitsva consiste à réciter, au début du repas, la bénédiction sur une « double part de pain » (lé’hem michné), c’est-à-dire sur deux pains entiers, ‘halot (pains tressés traditionnels) ou autres, ce qui reflète la double bénédiction dont jouit le Chabbat, et la double part de manne, qui descendait du ciel le vendredi à l’approche du Chabbat, dans le désert, pour nos ancêtres. Quand on récite la bénédiction Hamotsi (« Béni sois-Tu… qui fais sortir le pain de la terre »), on tient en main les deux pains ; après la bénédiction, on peut se contenter d’une tranche d’un des deux pains.

 

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