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Le sauvetage d’une vie humaine a priorité sur le Chabbat

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Le sauvetage d’une vie humaine a priorité sur le Chabbat

La nécessité de préserver la vie humaine (piqoua’h néfech), dans le cas où elle est en danger, repousse l’obligation du Chabbat. En effet, les mitsvot ont été données aux Juifs afin qu’ils vivent par elles, non qu’ils meurent à cause d’elles. Aussi, lorsque l’accomplissement d’une mitsva entraîne un risque pour la vie humaine, il ne faut pas l’accomplir (cf. ci-dessus, chap. 4 § 8). Même quand le danger est lointain, ou que les chances de sauvetage sont faibles, on fait tout ce qui est nécessaire pour tenter de sauver la personne en danger. Et même si le sauvetage échoue finalement, Dieu octroie à chacun de ceux qui y ont participé une digne récompense.

Toute maladie que les médecins considèrent ordinairement comme dangereuse, les jours de semaine, et telle que les gens interrompent ordinairement toute activité, même très importante, pour la traiter, est considérée comme dangereuse, et l’on passe outre au Chabbat pour s’en occuper. Par exemple, si quelqu’un se sent mal au cours d’un travail important, ou au cours du mariage de son fils, et que le médecin donne pour consigne au malade de tout arrêter pour se rendre tout de suite à l’hôpital, il s’agit d’un cas de piqoua’h néfech ; de sorte que, le Chabbat également, on conduit le malade à l’hôpital. Aussi doit-on conduire à l’hôpital la femme sur le point d’accoucher.

Mais quant aux maladies pour lesquelles on n’arrêterait pas tout afin de les traiter, on n’enfreint pas pour elles le Chabbat. Quand les personnes qui sont aux côtés du malade ne savent pas si, dans son état, un danger est à craindre, on interroge un médecin, une infirmière ou un infirmier qui se trouve à proximité ; en cas de nécessité, on téléphone à un médecin. Si un doute subsiste, on passe outre au Chabbat pour sauver le malade d’un possible danger.

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