Les obligations de l’homme envers son prochain

Héter ‘isqa

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Dans le cadre d’un héter ‘isqa (« permission accordée pour affaires »), il est permis de contracter un prêt assorti d’un pourcentage d’intérêt ; car alors il ne s’agit plus à proprement parler d’un prêt, mais d’un investissement ; et le bénéfice, quoiqu’il soit appelé intérêt émanant d’un emprunt, est en réalité un gain, et non un intérêt. Le contrat d’affaires consiste ici dans le fait que l’une des parties donne de l’argent, et que l’autre fournisse un travail afin d’accroître les gains et de les distribuer entre les deux parties.

Par exemple, si l’un des cocontractants a de l’argent et l’autre une usine, le propriétaire de l’argent peut investir celui-ci dans l’usine afin que le propriétaire de cette dernière achète de nouvelles voitures. De cette façon, les bénéfices de l’usine augmenteront, et ils seront partagés entre les deux associés. Afin de ne pas risquer de confusion relativement aux comptes, on fixe dès le début en quoi consistera la part de bénéfices de l’investisseur, et le reste de bénéfices que recevra le travailleur.

De même, une jeune personne capable d’apprendre un métier recherché, mais qui n’a pas la possibilité de financer ses études, peut se tourner vers un emprunteur, capable d’investir de l’argent dans ses études, dans le cadre d’un héter ‘isqa. Quand le jeune homme ou la jeune fille achèvera ses études et commencera à gagner sa vie, il rendra au prêteur l’argent qu’il avait investi, avec un bénéfice.

Cependant, il faut prendre garde que le héter ‘isqa nous fasse oublier l’importante mitsva de prêter de l’argent à celui qui en a besoin, sans intérêt.