Les obligations de l’homme envers son prochain

Être sensible à son prochain, afin de ne pas le peiner

< 1 minutes à lire

C’est une mitsva pour chacun que d’être sensible à autrui, afin de ne pas lui causer de peine. On ne poussera pas autrui sur son chemin, on ne doublera pas autrui dans une file d’attente, on n’ouvrira pas la fenêtre par temps froid, quand son prochain risque d’en souffrir, etc. Comme l’a dit Hillel l’ancien, le principe de la Torah est : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais point qu’on te fît » (Chabbat 31a). Cela ne signifie pas qu’un homme qui ne souffre pas de telle chose, par exemple du bruit, est autorisé à en faire auprès des autres ! Le propos est de dire que, de même qu’il déteste certaines choses, qui le dérangent, de même doit-il s’abstenir de faire des choses qui dérangent les autres.

Par conséquent, au aura soin de ne pas être bruyant en présence de son prochain, cela en fonction du lieu où l’on se trouve, chaque lieu selon ce qui convient et est admis. Par exemple, à côté d’une personne qui a besoin de se concentrer dans son étude ou dans son travail, il faut avoir soin de ne pas faire entendre de sons même légers. Quand on se trouve dans son jardin, on doit s’abstenir de crier d’une façon qui oblige les voisins à l’entendre. De même, la nuit, aux heures où les gens dorment, on doit s’abstenir de parler fort, près de maisons et d’immeubles d’habitation, ou de conduire un véhicule de façon bruyante. Dans le même sens, on fera attention de ne pas jeter de déchets dans le domaine public. A fortiori ne déposera-t-on pas, dans le domaine public, des bris de verre ou autres choses susceptibles de porter préjudice aux passants.