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- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Justice inhérente à la tsédaqa

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Justice inhérente à la tsédaqa

En plus de consolider le droit de propriété, la Torah – qui n’a point décidé que tous les hommes devraient partager égalitairement le fruit de leur effort – fait obligation d’aider les pauvres par la tsédaqac.

Cela aussi concourt à l’établissement de la justice, car celui-là même qui, par son zèle au travail, voit bénie l’œuvre de ses mains, doit se souvenir que la terre et la pluie viennent de Dieu, ainsi que sa santé et ses facultés ; de même, il doit à la grâce divine le fait que son champ n’a pas été attaqué par quelque épidémie ; et c’est encore grâce à Dieu, avec le concours de la société, que fonctionnent le système judiciaire, les transports et l’éducation, qui ont une influence sur sa réussite. Aussi n’est-il que juste de prodiguer à certains êtres, qui n’ont pas eu la chance de réussir, une part de la bénédiction que l’on a reçue de Dieu.

À cette fin, de nombreuses mitsvot ont été édictées, que nous expliquerons au prochain chapitre, consacré à la tsédaqa. Cependant, puisque les revenus qu’a gagnés l’homme par son travail lui appartiennent, il a le droit de choisir à quels pauvres, et à quelles institutions qui les représentent, il adressera ses dons. En cas de nécessité, lorsque la tsédaqa que les gens donnent d’eux-mêmes ne suffit pas à couvrir les besoins essentiels des pauvres, les dirigeants doivent imposer à l’ensemble de la collectivité l’obligation de contribuer au renforcement économique des pauvres. En Israël, c’est en premier lieu par le biais des impôts que l’aide indispensable aux pauvres s’accomplit.

 

c Don aux pauvres, bienfaisance (litt. « justice »).