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‘Hol hamo’ed

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Pessa’h et Soukot commencent par un Yom tov et se terminent par un Yom tov. Entre ces deux jours, se trouvent les jours dits de ‘Hol hamo’ed. Pessa’h dure sept jours, de sorte que les cinq jours intermédiaires sont ceux de ‘Hol hamo’ed. Soukot, additionné de Chemini ‘atséret, dure huit jours, et les six jours intermédiaires sont ceux de ‘Hol hamo’ed.

C’est parce que ces jours ont un statut intermédiaire, entre jours ouvrables (‘hol) et jours de fête (mo’ed), qu’ils sont appelés ‘Hol hamo’ed. D’un côté, ils sont inclus au sein des jours de fête, et c’est une mitsva toranique que de s’y réjouir. De même, ce n’est qu’avec leur apport que la fête de Pessa’h dure sept jours, ainsi que celle de Soukot stricto sensu. En outre, à Pessa’h, il est interdit de manger du ‘hamets, y compris pendant ces jours intermédiaires ; de même, à Soukot, séjourner sous la souka est une mitsva, y compris à ‘Hol hamo’ed. D’un autre côté, ce n’est que le premier et le dernier jour qu’il est interdit d’accomplir des travaux serviles, tandis que l’on peut en accomplir à ‘Hol hamo’ed, pour les nécessités de la fête ou pour éviter une perte.

Puisque ces jours ont, partiellement, un caractère profane, on récite une Havdala entre le Yom tov et ‘Hol hamo’ed, où l’on dit : « Béni sois-Tu… qui distingues le saint du profane. »

Dans la prière de ‘Hol hamo’ed, certaines parties sont semblables à la prière des jours ouvrables, et d’autres sont semblables à la prière des fêtes.

Dans la majorité des communautés juives, de même que le Chabbat et le Yom tov, on ne met pas les téphilines à ‘Hol hamo’ed. En effet, la sainteté du jour est alors le signe (ot) du lien qui nous unit à Dieu, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’avoir les téphilines pour signe supplémentaire.