Les obligations de l’homme envers son prochain

La bonne société

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Les amis et les voisins ont une grande influence sur l’homme ; aussi les sages ont-ils prescrit : « Éloigne-toi d’un mauvais voisin, et ne te lie pas à un méchant » (Maximes des pères 1, 7). Bien souvent, ce n’est pas de façon consciente que nous subissons l’influence de la société environnante ; celle-ci fixe des normes, et, sans nous convaincre de manière directe, elle influe sur notre mode de pensée et de vie. Aussi, dans une société qui estime l’étude de la Torah et la pratique des mitsvot, la science et le travail, la droiture et la bienfaisance, l’initiative et l’assiduité, les chances de vivre conformément à ces valeurs est-elle plus grande.

Certes, il est interdit au Juif de se séparer de la collectivité d’Israël ; et en matière de collectivité, prise au sens général, il revient à chacun d’agir au service des valeurs communes, telles que le peuplement du pays, l’éducation, la santé, le service militaire, l’intégration de l’alya (immigration juive), le développement économique et l’aide aux personnes faibles. Mais quand il s’agit du milieu social au contact duquel l’homme vit directement, il convient à chacun de choisir d’habiter en un lieu où existe une communauté dont les structures et l’environnement sont conformes aux valeurs de la morale juive. Plus la demande de se joindre à une bonne communauté croîtra, plus nombreux seront ceux qui voudront ajouter à la vérité et au bien, et qui créeront d’autres bonnes communautés, grâce à quoi l’ensemble de la société s’élèvera. Toutefois, ceux qui sont volontaires pour s’installer dans un quartier requérant qu’on le renforce et l’améliore, afin d’y enseigner adultes et jeunes dans la voie de la rectitude sociale et de la Torah, accomplissent en cela une grande mitsva.