Les obligations de l’homme envers son prochain

Gens de médias

< 1 minutes à lire

Le rôle des journalistes est important et complexe. Tant qu’ils sont précis dans leurs paroles, et qu’ils rapportent des faits utiles au public – par exemple en parlant de candidats à une élection, ou de tels produits de consommation –, c’est une mitsva qu’ils ont à leur bénéfice. De même, quand ils critiquent des décisions ou des actes de personnalités publiques, de manière juste et précise, en présentant une image équilibrée des bons et des mauvais côtés, c’est une mitsva qu’ils accomplissent. Mais lorsqu’ils le font par moquerie ou par haine, quand bien même leurs paroles seraient utiles au public, c’est une transgression qu’ils commettent. Et s’ils exagèrent et s’écartent de la vérité, leur transgression est grave, car non seulement ils n’auront pas été utiles au public, mais ils lui auront même porté préjudice, en ce qu’ils lui auront présenté une image partielle, propre à fausser leur appréciation. Dans le même sens, si des journalistes publient des renseignements négatifs sur un particulier, sans qu’il y ait à cela d’utilité pour le public, ils commettent en cela la grave faute de médisance (lachon hara’). Et plus l’affront est grand, plus grave est la faute.