Les obligations de l’homme envers son prochain

Homicide involontaire

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La faute de celui qui a tué son prochain involontairement est elle-même très grave. Il n’est pas ici question de l’homicide commis de manière entièrement contrainte, mais de l’acte involontaire, c’est-à-dire que, si l’on avait fait plus attention, on n’aurait point tué. Pour réparer cette faute, la Torah a ordonné que, lorsque le peuple d’Israël résiderait sur sa terre et que le Temple serait solidement établi, six villes fussent définies comme villes de refuge, où s’exileraient les meurtriers involontaires, et d’où ils ne sortiraient pas avant la mort du Grand-prêtre vivant à leur époque. Dans l’intervalle, dans l’atmosphère de Torah propre aux villes des Lévites, les meurtriers involontaires feraient repentance et étudieraient à quel point on doit être attentif à la vie humaine.

En s’inspirant de cette mitsva, il est juste, de nos jours, de fixer un plan de repentir à l’intention du meurtrier involontaire, qui comprenne des mesures d’éloignement, accompagnées d’étude sur la gravité de la faute et de méditation sur celle-ci.