La génisse immolée – responsabilité des dirigeants du peuple Homicide involontaire
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

L’interdit du suicide

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L’interdit du suicide

De même qu’il est interdit de tuer son prochain, il est interdit de se tuer soi-même. D’un certain point de vue, la faute du suicidé est plus grave que celle du meurtrier, car celui qui se suicide se montre également ingrat envers la bonté de l’Éternel et envers sa providence à l’égard de ses créatures. Bien plus, si l’on peut se repentir de toutes les fautes, le suicidé meurt de sa faute et ne peut plus s’en repentir. Il s’illusionne en croyant que, par son suicide, il échappera à ses tourments, et méconnaît la punition qui l’attend dans le monde futur, punition plus sévère que tous les tourments qu’il a subis dans ce monde-ci.

Afin de blâmer sa faute et de faire en sorte que d’autres ne l’imitent pas, on ne prononce pas d’éloge funèbre en l’honneur d’un suicidé, on ne lui impartit pas d’honneur lors de son enterrement, et on ne l’enterre pas auprès des autres défunts ; il ne faut pas, en effet, enterrer un impie à côté des autres personnes. Cependant, quand il est possible d’expliquer que la personne s’est tuée dans un moment de confusion mentale, on la juge favorablement et l’on suit les coutumes habituelles de deuil. Malgré cela, on ne l’honore pas au même degré qu’un défunt ordinaire.

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