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La mitsva de compter l’omer

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La mitsva de compter l’omer

Le soir du 16 nissan, qui est l’issue du premier jour de Pessa’h, on fauchait des épis d’orge destinés à l’offrande de l’omer (« la gerbe »), qui était apportée au Temple le lendemain, de jour, offrande par laquelle il devenait permis à tout Israël de consommer la nouvelle récolte (cf. ci-dessus, chap. 24 § 2).

C’est une mitsva que de compter les jours, chaque soir, depuis l’issue du premier jour de Pessa’h – soir où l’on moissonnait la gerbe d’orge –, ce durant sept semaines, soit quarante-neuf jours, et de célébrer la fête de Chavou’ot (la Pentecôte) le cinquantième jour. Par cela, nous tissons un lien entre Pessa’h, la fête nationale où Dieu délivra Israël, et Chavou’ot, jour où nous reçûmes la Torah.

Le texte du compte de l’omer et la bénédiction qui le précède apparaissent dans les livres de prière.

Les femmes sont exemptées de l’obligation du compte ; mais celles qui veulent compter l’omer accomplissent en cela une mitsva.

Si l’on oublie de compter le soir, on comptera le lendemain dans la journée, mais sans réciter la bénédiction. Le soir suivant, on reprendra le compte avec bénédiction. Mais si l’on oublie de compter un jour entier, on continuera de compter les jours suivants sans bénédiction.

Quand un prosélyte s’est converti au cours de la période de l’omer, il comptera, du jour de sa conversion, sans réciter la bénédiction, puisqu’il n’avait point compté les premiers joursa.

 

 

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a Du moins n’en avait-il pas l’obligation.

Signification du compte de l’omer Signification du compte de l’omer Yom ha-Choah Yom ha-Zikaron, jour du souvenir des soldats tombés pendant les guerres d’Israël Yom Ha’atsmaout Fixation de Yom Ha’atsmaout comme jour de fête Yom Yerouchalaïm Coutumes de deuil pendant l’omer Lag ba’omer