Les obligations de l’homme envers son prochain

Visite aux malades

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C’est une grande mitsva que celle de rendre visite aux malades. Il y a à cela deux buts : le premier est de prendre part à la souffrance du malade, de l’encourager et de prier pour lui. Parfois, à cause de ses grandes douleurs, le malade perd le goût de vivre et s’enfonce dans le désespoir, de sorte qu’il n’a plus la force de combattre la maladie. Or celui qui lui rend visite implante en lui la foi dans la valeur de sa vie, et l’aide à surmonter sa maladie.

Même le malade en fin de vie, grâce à ceux qui lui font visite, trouvera le courage de considérer la valeur de chaque jour supplémentaire qui lui est donné sur cette terre, et aura la chance d’achever sa vie dans le bien et la miséricorde.

Le second but est de vérifier si le malade a besoin qu’on lui apporte quelque aide ; par exemple qu’on veille sur lui quand il est seul, qu’on l’accompagne à un soin médical, ou qu’on l’assiste dans le financement de ses soins.

Ceux qui travaillent dans le domaine de la santé ont une merveilleuse occasion d’accomplir chaque jour cette grande mitsva. Plus ils se conduiront, envers les malades, avec respect et amour, et les traiteront avec diligence et efficacité, plus parfaite sera leur observance de cette grande mitsva.

Cependant, les équipes de soignants ne suffisent pas ; et même quand le malade est traité conformément à la halakha par l’équipe médicale, à l’hôpital, c’est une mitsva pour les membres de la famille, les amis et connaissances du malade de faire ce qui est en leur pouvoir pour l’encourager et l’assister. Toute personne est susceptible, un jour, d’être malade ou handicapée ; il convient, tant que l’on est en bonne santé, d’être bienfaisant envers les malades et les blessés. Peut-être, par la grâce de Dieu et en vertu de ce mérite, on échappera soi-même à la maladie et aux blessures. Et si, à Dieu ne plaise, on tombe malade ou que l’on soit blessé, on pourra, quand on recevra de l’aide, l’accepter de bonne grâce, en se rappelant l’aide que l’on avait dispensée soi-même aux malades quand on était bien portant.