Les obligations de l’homme envers son prochain

Tromperie

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Il est interdit de tromper son prochain, par exemple de le flatter par de vaines louanges afin d’obtenir de lui des avantages ; ou de se présenter à lui comme son ami, alors que, derrière son dos, on lui est indifférent. De même, si l’on justifie son prochain quand celui-ci se plaint de son employeur ou de quelque autre tiers, alors qu’on sait que ces plaintes ne sont pas justifiées, on enfreint l’interdit de tromperie (guenévat da’ata). Au lieu de l’aider à voir la réalité en face, c’est abuser de sa crédulité afin de trouver grâce à ses yeux.

De même, une vendeuse de vêtements qui vante telle tenue que la cliente essaie, alors qu’elle sait qu’elle ne lui va pas, la trompe. Dans le même sens, celui qui invite son prochain à manger, tout en espérant qu’il déclinera l’invitation, le trompe.

 

a Littéralement : vol de conscience.