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L’État d’Israël

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Durant les longs siècles d’exil, du fait de l’immense difficulté qu’il y avait à se rendre en terre d’Israël et à s’y maintenir, le peuple juif ne réussit pas à susciter une alya de masse et à établir une colonie organisée. Dès lors, il n’était pas en mesure de bâtir une force militaire, capable de défendre la population juive et de libérer le pays de la présence étrangère. À l’époque moderne, l’Éternel commença d’accomplir sa promesse, et, par la providence divine, à la faveur de processus historiques, des Juifs de milieux divers, issus de toutes les couches du peuple, se mirent à œuvrer en faveur du peuplement juif du pays et de la délivrance de leur nation. Avec un dévouement qui tenait du sacrifice, ils vinrent en terre d’Israël, l’édifièrent, créèrent le mouvement sioniste et commencèrent à former, dans le pays, un yichouv juifc doté d’institutions publiques et d’une force militaire.

À l’issue de ce processus, le 5 iyar 5708 (14 mai 1948), au moment de la proclamation de l’État, le peuple juif mérita, au terme de près de deux mille ans d’exil, d’établir sa souveraineté sur une partie de la terre d’Israël, et revint à l’application de la mitsva de peupler et d’édifier le pays. Grâce à cette souveraineté, une grande alya et un grand élan de colonisation sur son territoire commencèrent de s’opérer. Certes, avant même la fondation de l’État, tout Juif qui habitait le pays accomplissait en cela une mitsva individuelle – celle de yéchiva ba-arets (fait de résider dans le pays) – ; mais nous n’accomplissions pas encore la mitsva principale, qui est de faire en sorte que le pays soit entre nos mains et non en des mains étrangères. Même à une époque où de nombreux Juifs habitaient le pays, nous n’eûmes pas le mérite d’accomplir la partie principale de cette mitsva collective, tant que le pays se trouvait sous l’autorité d’un pouvoir étranger.

 

c Colonie de peuplement juif.