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Viande cachère et ‘halaq

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Il est interdit de manger la viande d’une bête nevéla ou teréfa. Une nevéla (« cadavre ») est un animal qui est mort de maladie, ou de quelque accident, sans être abattu conformément à la halakha. Une teréfa (« déchirée ») est un animal qui présente une atteinte dans ses organes, propre à entraîner sa mort dans l’année ; puisque la mort ronge déjà sa chair, celle-ci est interdite, même si l’on procède à l’abattage.

La crainte la plus notable et la plus fréquente d’être en présence d’une teréfa, dans le cas des animaux domestiques, existe quand on trouve des adhérences sur le poumon, c’est-à-dire des excroissances visqueuses attachées à cet organe. Selon les décisionnaires indulgents, on ôte l’adhérence du poumon, puis on gonfle le poumon et on l’introduit dans l’eau : si l’on observe un épanchement d’air, c’est que le poumon est percé et que la bête est teréfa ; s’il n’y a pas de tel épanchement, la bête est cachère.

D’autres décisionnaires sont rigoureux, et n’autorisent que la viande ‘halaq (« lisse »), c’est-à-dire une viande où n’ont pas été trouvées d’adhérences sur les poumons. Selon eux, en effet, s’il se trouve une adhérence sur un poumon, quand bien même il n’y aurait pas d’épanchement d’air, la bête est teréfa ; car l’adhérence était destinée à tomber et à entraîner la mort de l’animal. Telle est la controverse la plus importante en matière de cacheroute. En pratique, puisque l’opinion indulgente est la principale, on appelle cachère la viande qui peut être mangée selon ladite opinion, et ‘halaq ou glatt (« lisse », en yiddish) la viande qui est conforme à l’opinion rigoureuse.