Obligations de l’homme envers Dieu - Obligations de l’homme envers Dieu --

Belles créatures

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Si l’on voit des animaux particulièrement beaux, ou dont les performances soient hors du commun, ou des arbres particulièrement beaux ou bons, et que l’on soit rempli d’admiration, on dira : Baroukh Ata Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, chékakha lo bé’olamo (« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, pour ce qui te ressemble en ton monde »). Par exemple, si l’on voit un cheval champion de course, une vache qui produit plus de lait que toute autre vache, un chien particulièrement beau, de beaux poissons dans le golfe d’Eilat, un grand perroquet, aux couleurs spectaculaires, des arbres géants.

Même si l’on voit un homme dont la beauté ou la force soit exceptionnelle, on dira cette bénédiction.

Pour toute créature qui est particulièrement belle, on récite une bénédiction distincte : si l’on voit un homme particulièrement beau, on dit la bénédiction, puis, si l’on voit ensuite un homme particulièrement fort, ou un champion sportif, on la redit ; et si l’on voit ensuite un chat particulièrement beau, on la dira à nouveau ; de même si l’on voit ensuite un chien ou un cheval particulièrement beau, et ainsi pour tout animal, poisson ou arbre. De même, si l’on voit un arbre particulièrement beau, on dira la bénédiction, puis, si l’on voit ensuite un autre arbre d’une particulière beauté, et qui soit d’une autre espèce, on redira la bénédiction.

Si l’on voit un éléphant ou un singe, puisque ces animaux ont des caractéristiques qui les rendent relativement proches de l’hommeg, on dit : Baroukh Ata, Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, méchané habriot (« Béni sois-Tu… qui différencies les créatures »).

 

g Le singe ressemble à l’homme par la forme de son corps et par sa façon d’utiliser ses mains. L’éléphant diffère des autres animaux en ce que sa peau est lisse, sans poil, et en ce qu’il use de sa trompe comme d’une main (Méïri, Berakhot 58b).