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Bénédictions qui précèdent la consommation : quelques règles

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Au moment où l’on récite une bénédiction précédant la consommation d’un aliment ou d’une boisson, il convient de tenir cet aliment dans sa main droite. Il ne faut pas s’interrompre entre la bénédiction et la consommation. A posteriori, si, après avoir récité la bénédiction, on a attendu en silence un long moment avant que de manger, on n’en a point perdu le bénéfice, tant que l’on n’en a point détourné son esprit. Mais si l’on a parlé d’un sujet qui n’est pas lié à la bénédiction ni à la consommation, on aura perdu le bénéfice de la bénédiction, et l’on devra la répéter.

Si l’on s’apprête à consommer différents aliments, dont la bénédiction est différente, il faut réciter pour chacun la bénédiction qui lui est propre.

Champ d’application de la bénédiction : si l’on dit sur un fruit Boré peri ha’ets, tout en pensant que l’on pourrait souhaiter manger ensuite d’autres fruits qui se trouvent chez soi, on couvre par-là tous les fruits qui sont chez soi, quoiqu’ils ne soient pas devant soi, sur sa table, et quoique l’on n’ait pas exactement su, au moment de la bénédiction, quels fruits se trouvaient chez soi. En revanche, si l’on a décidé d’achever sa collation, ou que, dès l’abord, on ait eu pour intention de manger un seul fruit, on devra répéter la bénédiction dans le cas où l’on souhaiterait ensuite en manger un autre.